La mémoire de l'incorporation de force
L'incorporation de force est vécu comme un viol des consciences, qui a entraîné un traumatisme durable au sein des populations. Le silence initial laisse peu à peu place à l'expression des témoignages et des revendications, selon des temporalités qui varient fortement entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est communiste. L'incorporation de force devient constituante de l'identité de ces régions.
Ce dernier espace est constitué d'un film sur les principaux lieux de détention et d'exécution des incorporés de force (camp de concentration de Natzweiler, prisons allemandes de Torgau et de Sonnenburg, camp soviétique de Tambov) qui juxtapose les images d'archives et les vues actuelles. 4 panneaux explicatifs clôturent l'exposition :
- Captivité des incorporés de force dans les camps alliés (russes et anglo-saxons)
- Condamnation d'un crime de guerre
- Mémoire de l'incorporation de force I (silence et témoignage)
- Mémoire de l'incorporation de force II (historiographie et art)
Défilé de l'association luxembourgeoise "Ons Jongen", après guerre